Dimanche 8 avril 2007 à 16:56

CE N'EST PAS PARCE QU'IL M'A FAIT DU MAL
QUE JE N'AI PAS LE MORAL



 « Je t'ai eu. Dorénavant tu es à moi pour le reste de la journée, du weekend, du mois, de l'année, pour la vie ! As-tu deviné qui je suis ? Quelques fois je pense que oui. Parfois, quand tu scannes la foule, je sens ton regard sensuel s'arrêter sur moi. As-tu peur de venir me déclarer tes sentiments ? Je veux gémir, me frotter à toi. Je veux embrasser ta bouche, te faire rentré en moi et te dire je t'aime, je t'aime, je t'aime en me déshabillant. J'ai tellement envie de toi ! Je veux tuer toutes les mochetés que tu t'envoies. Aimes tu vraiment ses saintes ni touches ennuyeuses à mourir ou c'est juste pour le cul ? La semence de l'amour a germé en moi et si nous ne brulons pas ensemble, je brulerais seule. »


« Je t'écris une dernière lettre parce que je sais que je ne t'aurais jamais. J'étais planté , et je t'ai vu partir avec elle ! Elle ne te mérite pas. Tu l'as probablement fait pour me blesser et ça a marché. Tu m'as fais du mal, et je n'ai plus rien d'autre à faire. Il n'y aura plus de petit mot, c'est le dernier. »


CE N'EST PAS A CAUSE DE LUI QUE JE SUIS DANS CET ÉTAT,
ÇA VEUT RIEN DIRE.

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Vendredi 29 décembre 2006 à 23:10

DANS MA CHAMBRE Y A DES GARÇONS,
TROIS PETITS TOURS ET PUIS S'EN VONT


Moi
. Aurore, 18 ans dans quelques jours.



Adolescente banale, dans un monde banal. Se lasse de son prénom et déteste son physique. Passe inaperçue. Défaitiste. Aime se laisse porter par ses rêves. Oublis la réalité. Des fois trop. Se laisse porter par les mots. Se force à sourire. Fait semblant d'être heureuse.
Toujours à la ramasse. Fait toujours tout à la dernière minute. Inlassablement en retard. Déteste les reproches. Se renferme dans sa coquille. Introvertie. Envie de hurler. Ignore les malheurs des autres. Égoïste. Se prend pour le centre du monde. Pour rien au monde narcissique. Hais les gens secrètement. Amoureuse. L'aime tellement. Aucunement sportive. Toujours fatiguée. Envie de tout ce qu'elle ne possède pas. Souhaite changer. Rester la même. Dissimule ses souffrances. Cris silencieux. Besoin d'eux. Aime comme déteste la nourriture. Ni anorexique, ni boulimique. Chante le bonheur. Hurle sa tristesse. Écoute des chansons tristes.  Pleurer. Imagine sa mort. Se libérer. Aimer la vie. Regarde le ciel et les étoiles. S'évade. L'embrasser. Voir la vie en rose. Couleur délavée. Lire. Changer de vie. Être quelqu'un d'autre. Rester la même. Incompréhensible. Dommage. Désire vivre heureuse. Veut réussir ses études sans ouvrir un cahier. Impossible. Se secouer. Vivre. Regrette sa vie. Les gens perdus. Eux qui étaient ses piliers. Perdue. Essaie de continuer.


Voilà. Aurore. Une fille comme  les autres. Ou pas.


QU'IL EST FROID CE SILENCE QUI GRELOTE EN MOI.

Dimanche 29 octobre 2006 à 18:50

THORNYTORINX

Camille de Peretti



     Ne comptez pas sur moi pour critiquer la société dans laquelle nous vivons et les images qu'elle véhicule. Les émissions de télévision qui lancent des débats démocratiquement corrects sur le fait d'être pour ou contre les mannequins aux jambes de sauterelles se chargent bien assez comme ça de nous victimiser.

     L'
anorexie a existé avant le port de la minijupe et ça n'est pas le XXème siècle qui a inventé qu'il fallait rester jeune et jolie.

 
    Il y a un phénomène de masse de chez nos cruches d'adolescentes, elles veulent toutes devenir des stars. Accusons donc les médias et la télé-réalité. Il y avait un phénomènes de masse au XVIIIème siècle, toutes les jeunes filles rêvaient de se choper un prince. Accusons le machisme des temps, qui voulait qu'une femme ne puisse pas y arriver autrement que par le mariage. La fin reste inchangée, s'élever dans les airs et être reconnue comme être d'exception. Être belle ou mince, peu importe, du moment qu'on est admirée. Et moi qui allais bientôt me mettre deux doigts au fond de la gorge pour me persuader que j'étais plus forte que les autres, j'étais si banale.
 

Dimanche 17 septembre 2006 à 18:02

U N  P E U  C O M M E  M O I






Je trace ma vie au crayon, quand un passage ne me plait pas, je l'efface.

Je trace ma vie au bic, quand un passage ne plait pas, je le raille.

Je trace ma vie à l'indélébile, quand un passage ne plait plus, il reste là.

 


F a i t   c o m m e   ç a .

Q u ' e n   d i r a - t - o n  ?

O n   s ' e n   f o u !

 


 

 

 


Je vis dans mon monde, pour oser rêver toujours.

Je vis dans mon monde, pour le façonner à ma façon.

Je vis dans mon monde, car le vrai me fait peur.

 

 

U n   b a i s e r   v o l é

U n   b a i s e r   p a s s i o n n é 

U n   b a i s e r   e m p o i s o n n é .

 

 

 


 

Adolescente en noir et blanc, dans un monde en couleurs.

Adolescente blessée, dans un monde en pleine santé.

Adolescente banale, dans un monde extraordinaire.

 

 

I l   t e   r e g a r d e .

D i t   q u e l q u e   c h o s e !

A m e n .

 

 


 

 

 

 


E T  P E U T  E T R E  T O I

 

Dimanche 3 septembre 2006 à 18:13



Et ce putain de monde peut bien cramer
Et les drogues peuvent bien me faire planer
Jamais je ne crèverai sans toi.
Damien Saez

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